Presse
Campagne #dutravailpourtous
Contact presse nationale : Grégoire Bienvenu, 01.43.44.23.58, gregoire@collectif-roosevelt.fr
Communiqués de la plateforme #dutravailpourtous :
- télécharger le CP lancement (07.03)
- télécharger le CP 10.000 signataires (14.03)
- télécharger une Antisèche pour tout savoir du Collectif Roosevelt
- télécharger le dossier de presse (à venir)
On parle de la plateforme #dutravailpourtous :
- « Collectif Roosevelt : campagne « Du travail pour tous » », Revue Partage (17.04)
- « Osons le partage et la réduction du temps de travail !« , Alternatives Economiques (10.04)
Communiqués de presse indépendants de la campagne #dutravailpourtous
Parti socialiste belge, 08 septembre 2016
Le PS propose de réduire le temps de travail à 4 jours/semaine (ou une formule équivalente : 4 semaines sur 5, une semaine de 3 jours puis une de 5 jours…), tout en maintenant le niveau de rémunération.
Une proposition concrète et réaliste, à condition que le Gouvernement fédéral ait la volonté politique de faciliter sa mise en œuvre. Voici nos réponses aux principales questions qui se posent.
➢ Concrètement, comment voulez-vous mettre la réduction du temps de travail en pratique?
Nous voulons que la réduction du temps de travail soit collective et praticable dans les entreprises et institutions.
• Collective :
Nous proposons de définir, dans une loi, un cadre général pour la réduction du temps de travail. Ce cadre:
- mentionnera la durée du travail (en laissant le choix entre 4 jours par semaine, 4 semaines sur 5, une semaine de 3 jours puis une de 5 jours, ou encore d’autres possibilités équivalentes)
- expliquera comment mettre en œuvre la réduction du temps de travail (ex. : réduction du temps de travail pour tous les travailleurs de l’entreprise, réduction du nombre d’heures supplémentaires, embauches compensatoires…)
- indiquera les aides que les entreprises pourront recevoir dans cette mise en œuvre.
• Praticable sur le terrain :
Dans chaque secteur et dans chaque entreprise, les partenaires sociaux déclineront ce cadre pour l’adapter à leurs spécificités.
➢ Vous parlez de semaine de 4 jours : ça correspond à 30 heures/semaine ?
Oui, mais il y aura des modulations possibles : certains pourront travailler 4 jours sur 5, d’autres 4 semaines sur 5, etc. Il faut adapter la réduction du temps de travail à la réalité de l’entreprise ou de l’institution.
➢ Si les travailleurs prestent seulement 4 jours au lieu de 5, l’entreprise ne va pas fermer boutique le reste du temps : il faudra engager des personnes supplémentaires. Comment financez-vous cela ?
L’employeur aura droit à une aide s’il remplit deux conditions :
1. il devra appliquer la réduction du temps de travail à tous ses travailleurs ;
2. il devra embaucher de nouveaux travailleurs.
Aujourd’hui, on consacre 5 milliards d’euros par an aux allocations de chômage et 14 milliards d’euros par an à la réduction des coûts des entreprises (réductions de cotisations patronales et aides fiscales à l’emploi).
Il est tout à fait possible de réorienter une partie de ces moyens vers la réduction du temps de travail et la création d’emplois compensatoires. On puisera dans les 5 milliards si l’entreprise engage des chômeurs ou dans les 14 milliards si elle engage une personne qui ne bénéficie pas d’allocations de chômage.
➢ Certains estiment que le PS « rêve éveillé », « rase gratis », formule une proposition qui « fait pschit »…
Chacun a le droit d’être pour ou contre la réduction du temps de travail. Ce que nous demandons, c’est un débat sérieux, sur le fond. Nous regrettons que les réactions à notre proposition aient été des slogans et des caricatures.
De tous temps, les conservateurs se sont opposés au progrès social, aux congés payés, à la semaine de 40h, à la semaine de 38h. De tous temps, ils ont estimé que cela allait être impayable et nuire à l’économie. Pourtant, chacune de ces avancées a permis de plus en plus de bien-être, sans nuire à notre prospérité. La semaine des 4 jours suscite logiquement les mêmes débats mais elle deviendra, elle aussi, réalité.
➢ Est-ce une nouvelle proposition du PS?
Depuis toujours, nous nous battons pour réduire le temps de travail. C’est d’ailleurs Laurette Onkelinx, à l’époque Ministre de l’Emploi, qui avait inscrit les 38h/semaine dans une loi en 2003. Le programme électoral 2014 du PS rappelle que « le PS maintient son objectif structurel de réduction collective du temps de travail en concertation avec les partenaires sociaux ».
Après avoir débattu de la question avec experts et militants dans le cadre du Chantier des idées, nous avons affiné les modalités pratiques de cette proposition et souhaitons maintenant y donner un coup d’accélérateur.
➢ Les 35 heures, en France, n’ont pourtant pas été très convaincantes…
Au contraire: la plupart des analyses officielles, citées par le rapport Romagnan*, indiquent que cette mesure a permis de créer entre 350.000 et 500.000 emplois.
Il existe en outre d’autres expériences très positives en la matière. En Suède, plusieurs entreprises ont décidé de réduire le temps de travail. C’est le cas de Toyota Göteborg, qui a instauré la journée de 6 heures il y a 13 ans.
Résultat :
- un turn-over réduit dans ses équipes
- un personnel plus heureux
- une meilleure rentabilité
- une attractivité plus importante pour les futurs travailleurs
- une hausse des profits de 25%
- des salaires au-dessus de la moyenne du secteur
Toujours à Göteborg, la municipalité teste actuellement la semaine de 30 heures (6h/jour) pour la moitié des employés des maisons de repos. L’autre moitié des employés, elle, continue de travailler 8h/ jour. Les deux groupes sont payés chacun comme s’ils travaillaient 8h quotidiennement.
Un premier rapport, après six mois de test, a montré des résultats très positifs chez les travailleurs qui ont réduit leur temps de travail :
- le nombre de malades a baissé de 6,4 à 5,3% ;
- toutes les infirmières à temps partiel peuvent désormais travailler à temps plein ;
- une diminution des symptômes de stress.
De plus, 14 infirmières supplémentaires ont été recrutées.
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Source : http://www.ps.be/Pagetype1/Actus/News/Oui,-la-reduction-du-temps-de-travail-est-possible.aspx
Plateforme Du Temps Pour Nous, 29 avril 2016
«Du Temps Pour Nous !» est une plate-forme qui rassemble onze organisations de jeunes progressistes autour d’une revendication commune : la Réduction Collective du Temps de Travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire.
Il s’agit de prendre le contre-pied des propositions du Ministre Peeters pour « moderniser » le droit du travail, via un allongement de la semaine de travail (jusqu’à 45 heures), une libéralisation des règles pour les heures supplémentaires et le travail du soir ou du week-end, l’intérim à vie… De facto, une flexibilisation sans limite qui rendra la vie des travailleurs impossible et qui aura un effet négatif sur la création d’emploi. Or, avec plus d’un jeune sur quatre au chômage en Wallonie, il est temps de changer de cap !
En refusant cette forme de travail que l’on voudrait leur imposer, les jeunes prennent en main leur avenir et proposent la Réduction Collective du Temps de Travail comme alternative. En créant cette plate-forme, ils entendent démontrer que partager mieux le temps de travail permet non seulement de créer des emplois, mais également de trouver un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, de soulever la question de l’égalité Homme-Femme et de questionner l’impact écologique de notre mode de consommation et de production.
« Du Temps Pour Nous ! » c’est donc surtout l’envie de se rassembler pour proposer une alternative positive et ambitieuse. A travers son slogan « Travailler moins pour travailler tous et vivre mieux », la plate-forme entend impliquer le plus grand nombre pour que toutes et tous puissent comprendre et se saisir de la revendication. Si les citoyens ont besoin d’un projet de société, les jeunes ont besoin d’un avenir !
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EELV, 29 juil. 2015
Chômage : « non monsieur le président, on a pas tout essayé »Au lendemain d’une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, on apprend que pour le Président de la République, « il est impossible de retrouver le niveau de chômage de 2012 ». Il s’agit d’une terrible déclaration qui rappelle celle de François Mitterand pour qui contre le chômage « on [avait] tout essayé » il y a plus de vingt ans. Aveu d’abandon des chômeurs, aveu d’impuissance, c’est également un terrible constat d’échec : ainsi la politique menée ne conduira pas à la baisse durable du nombre de chômeurs alors qu’on en compte 600.000 de plus qu’en mai 2012. Pour les écologistes, plutôt que de se résigner à l’échec, il est impératif de changer de politique économique. Selon la CFE CGC, le Crédit impôt compétitivité emploi constitue « un effet d’aubaine particulièrement rentable » pour les banques. Dès lors, il est incompréhensible que le Premier ministre puisse décider de reporter le bilan qui devait être fait cet été de ce dispositif particulièrement lourd pour les finances publiques. Sans contreparties en matière d’emplois ou d’investissements, les fonds publics n’alimentent donc que les profits des entreprises. Pour les écologistes il est urgent de réorienter ces fonds vers le soutien aux PME et à la création d’emplois utiles et non délocalisables. Par ailleurs, alors que tant de gens travaillent peu ou pas pendant que la population active occupée semble de plus en plus souffrir de stress au travail, troubles muscolo-squelettiques et burnout, la réduction généralisée du temps de travail constitue un des leviers de la sortie de crise et un des piliers de la société du vivre mieux que nous appelons de nos vœux. Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux Contacts :
Sandra Regol, porte-parole nationale 06 26 01 72 69 (@sandraregol)
Julien Bayou, porte-parole national 06 20 21 10 53 (@julienbayou)
Marjorie Delmond, attachée de presse, 06 87 25 37 04
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Source : http://eelv.fr/newsletter_archive/chomage-non-monsieur-le-president-on-a-pas-tout-essaye-2/
Nouvelle Donne, 15 Mai 2014
Alors que François Rebsamen renonce officiellement à enrayer le chômage (se fixant pour maigre objectif de revenir en 2017 aux 3 millions de chômeurs de septembre 2012 !), Nouvelle Donne propose des solutions concrètes et réalistes pour créer plus d’un million d’emplois en un ou deux ans.Il n’y a pas de fatalité du chômage. Pas besoin d’attendre un illusoire retour à la croissance forte.Si les politiques de droite comme de gauche ont toutes échoué à endiguer le chômage, c’est parce qu’elles n’en ont pas compris la cause principale : l’augmentation de la productivité. Instaurer un nouveau partage du temps de travail est donc indispensable pour mieux partager le travail et les revenus. Cela permettrait de créer plus d’un million d’emplois, sans peser ni sur la compétitivité des entreprises ni sur le niveau des salaires.
>> Vidéo d’une minute pour comprendre le nouveau partage du temps de travail
Notre programme pour les européennes, pour renouer avec le progrès social et préserver la planète
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EELV 28 AOÛT 2014
Une nouvelle fois, le débat resurgit sur la question des 35 heures. Pour EELV, revenir dessus constituerait un contresens économique, contresens historique et d’une ineptie complète en matière de lutte contre le chômage.
Diminution du coût du travail, augmentation du temps de travail, flexibilisation du marché du travail… Voilà qui relève d’un programme très libéral mais certainement pas d’un programme du lutte contre le chômage. Rappelons que la dernière grande politique économique ayant créé des emplois n’est ni le CICE ni la baisse de TVA dans la restauration, ni même les emplois aidés. La dernière grande politique ayant créé des emplois est la réduction du temps de travail.
Comment en effet imaginer qu’une entreprise va embaucher si il est plus intéressant pour elle de faire travailler ses salaries plus longtemps ?
Comment espérer réduire le chômage sans un meilleur partage de l’activité existante ?
Nicolas Sarkozy, grand précepteur du « travailler plus pour gagner plus » pour les autres (lui s’étant plus simplement augmenté) a déjà détricoté les 35 heures et les entreprises ont déjà la possibilité de déroger. Pourquoi aller plus loin ?… Serait ce la dernière demande des entreprises?
Pour les écologistes, plutôt que de ressasser les vieilles antiennes, il faut inverser la vapeur, aller plus loin dans l’intérêt de notre société : la réduction généralisée du temps de travail constitue un des leviers de la sortie de crise et un des piliers de la société du vivre mieux que nous appelons de nos vœux.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
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Source : http://eelv.fr/abandon-des-35-heures-non-travailler-moins-pour-travailler-tous-et-vivre-mieux/